En 2010, le «repas gastronomique des Français » est inscrit par l’UNESCO au patrimoine immatériel de l’humanité.
Petite histoire de la Cité de la Gastronomie
Avec la cuisine traditionnelle mexicaine et la diète méditerranéenne, inscrites le même jour, c’est la première fois que des traditions culinaires sont enregistrées dans cette liste.
La création d’une Cité de la gastronomie est une concrétisation de cette inscription. Le projet a été initié par la Mission française du patrimoine et des cultures alimentaires (MFPCA), présidée par M. Jean-Robert PITTE.
La MPFCA est une association du type loi 1901, au sein de laquelle sont associés les ministères chargés de la culture, de l’agriculture et de l’agroalimentaire.
Qu’est ce qu’une Cité de la Gastronomie
La future Cité de la Gastronomie devra être « un espace d’effervescence et d’innovation consacré à la mise en valeur du patrimoine alimentaire, à l’ensemble de son savoir-faire, de ses connaissances, de ses rites et des métiers ».
Chronologie
A l’occasion de ses vœux pour l’année 2012, le Préfet de Région Ile-de-France a lancé une étude de faisabilité pour une implantation sur le site du MIN de Rungis, laquelle a été confiée à l’Etablissement public d’aménagement d’Orly-Rungis-Seine-Amont (EPA – ORSA).
Six villes ont répondu à l’appel de candidatures lancé en avril 2012 par la MFPCA pour accueillir une telle Cité de la Gastronomie : Lyon, Tours, Dijon, Grand Paris (Chevilly-Larue et Rungis), Beaune et Versailles.
Les dossiers de candidature ont été remis en-juillet et les candidats ont été auditionnés en octobre.
En janvier 2013, les ministres décidaient de retenir la position de la mission et créer un réseau de Cités de la gastronomie réunissant Paris-Rungis, Tours et Dijon.