Le 11 février 2013, j’ai signé au nom de la Semmaris avec le SICUCV (Syndicat Intercommunal de Chauffage Urbain de Choisy-Vitry) et le SIEVD (Syndicat Intercommunal d’Exploitation et de Valorisation des déchets de la région de Rungis) un partenariat exemplaire.
Cette convention est le fruit d’une volonté de trois entités de réfléchir en commun pour améliorer notre performance économique, la qualité de notre service, diminuer notre empreinte écologique.
La philosophie d’allier performance économique et environnemental est omniprésente sur le Marché notamment à travers le Rungis Green Business. Ce Green Business se concrétise en diminuant notre consommation d’eau, par de la rétention d’eaux pluviales, en limitant la consommation d’électricité, en repensant le réseau d’éclairage public mais aussi par une politique efficiente de gestion des déchets, via la méthanisation notamment mais aussi et surtout l’incinération des déchets.
Aujourd’hui, le Marché redistribue 130 000 MWH par an sur le Marché de Rungis mais aussi dans les zones annexes (SENIA, centre technique routier, zone de loisirs, ADP) mais ce partenariat va plus loin. Il permet l’interconnexion entre le réseau de chauffage de la SEMMARIS avec celui du SICUCV pour que ce dernier bénéficie de la chaleur excédentaire produite par l’UIOM.
Et pour nous les bénéfices sont quadruples
Logistique puisque la SEMMARIS sécurise désormais en toute circonstance l’alimentation de son réseau de chaleur grâce à la réversibilité du réseau. Cette réversibilité depuis le réseau du SICUCV permettra à la SEMMARIS de simplifier la gestion de ses installations de secours et de diminuer le recours aux énergies fossiles.
Environnemental avec une baisse du recours aux énergies fossiles donc et valorisation de la chaleur qui était surproduite par l’UIOM. Ce projet permet d’éviter l’émission d’environ 11 000 tonnes de CO2 supplémentaires par an par rapport à aujourd’hui.
Social puisque les objectifs du Grenelle seront atteint, soit le taux de 50% d’ENR, la TVA pour l’usager passera de 19,6% à 5,5%, essentiel dans la lutte contre la précarité énergétique lorsqu’on sait que les usagers concernés résident dans de l’habitat social ou ont des revenus modestes.
Economique enfin car je suis persuadé que réduire notre impact écologique peut aller de paire avec une meilleure performance économique. Ce projet est pour nous un investissement et ces 50-80000 MW correspondent à des recettes supplémentaires.